Apple a oublié de délivrer sur leur promesses en IA, mais au moins on a un joli emballage.
Lors de la WWDC 2025, Cupertino a a annoncé la sortie de leur nouvelle famille d’OS, la suite 26.
Au delà de toutes les innovations présentées, nous nous attardons aujourd’hui sur l’une d’entre elle spécifiquement : le Liquid Glass. Une interface translucide, tout en flou subtil et reflets caressants.
Si vous êtes web designer, fondateur ou créateur de produit, cette tendance vous concerne car elle risque de déborder bien au-delà de l’écosystème Apple.
C’est quoi exactement, le Liquid Glass ?
Une interface où les éléments flottent.
Du flou, du verre dépoli, des dégradés fondus dans l’arrière-plan.
Plus de rigueur visuelle. Moins de bordures.
Plus de ressenti. Moins de structure.
Moins de mots, plus d’images.
Est-ce un bon design ?
Esthétiquement ? Clairement.
En terme d’accessibilité ? Pas toujours.
Comme vous pouvez le constater sur les images ci-dessous, le design full Liquid Glass n’est pas optimal dans toutes ses configurations.
Le centre de contrôle semble moins clair qu’avant et il parait difficile de lire correctement le texte sur les notifications si notre fond d’écran est trop clair.
Nuance cependant car ces mots sont écris alors que seule la Beta Developer est disponible. Nous pouvons ainsi espérer que la majorité de ce qui semble être un bug plus qu’un choix délibéré sera résolu d’ici quelques mois.
Aussi, la puissance de calcul nécessaire pour afficher tous ces détails visuels risque de ralentir les anciens appareils, et donc d’induire une certaine obscolésence programmée.
Qu’est ce que l’on fait de tout ça ?
On respire. Et on réfléchit.
Liquid Glass, plus qu’un simple effet, c’est finalement une invitation à repenser la hiérarchie, la lumière et la profondeur sur nos créations.
Voici ce que l’on peut en tirer
Transparence contextuelle :
Utilisez des arrière-plans semi-transparents pour les overlays, les menus ou les call-to-actions flottants.
L’idée ? Faire respirer l’interface sans couper l’arrière-plan, tout en gardant la hiérarchie visuelle claire. C’est subtil, mais ça change tout.
Blur intelligent :
Le flou, c’est puissant. Mais seulement s’il est maîtrisé.
Utilisez-le localement pour isoler une zone, attirer l’attention ou lisser une transition.
Lumière maîtrisée
Ajoutez des reflets discrets, des jeux de lumière ou de transparence pour recréer une sensation de matière.
Le but ? Reproduire ce que fait la lumière dans la réalité, mais sur écran. Un effet de profondeur “physique”, sans en faire trop.
Interface multi-couches
Superposez différents éléments (textes, images, icônes) avec parcimonie.
Une couche floue ici, une couche nette là. Le tout dans une composition équilibrée qui guide l’œil, pas qui le perd.
Et surtout : ne pas tomber dans l’excès. Ce n’est pas parce que vous pouvez flouter que vous devez flouter.